Jean Pic de la Mirandole – De la dignité de l’Homme

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    L’actualisation de fondamentaux.org est plus que légère ces derniers temps… la faute à une thèse qu’il faudrait finir cette année… J’en profite quand même pour publier un texte d’un philosophe italien du XVe siècle, Jean Pic de la Mirandole, qu’il a écrit alors qu’il n’a seulement que 24 ans. Ce texte, « De la dignité de l’homme », devait servir d’introduction à une somme humaniste, les Neuf cents thèses philosophiques, théologiques et cabalistiques, interdite par le Pape Innocent VIII en 1488. Lu (et décrié) par Pascal ou encore Voltaire, cet auteur a pourtant influencé les Lumières par la mise en avant de l’idée de libre-arbitre et de liberté comme fondement même de la dignité de l’Homme.

     

    Jean Pic de la Mirandole, De la dignité de l’Homme, 1486 [traduction Yves Hersant – http://www.lyber-eclat.net/lyber/mirandola/pico.html]

    Très vénérables Pères, j’ai lu dans les écrits des Arabes que le Sarrasin Abdallah, comme on lui demandait quel spectacle lui paraissait le plus digne d’admiration sur cette sorte de scène qu’est le monde, répondit qu’il n’y avait à ses yeux rien de plus admirable que l’homme. Pareille opinion est en plein accord avec l’exclamation de Mercure: «O Asclepius, c’est une grande merveille que l’être humain».

    Réfléchissant au bien-fondé de ces assertions, je n’ai pas trouvé suffisante la foule de raisons qu’avancent, en faveur d’une supériorité de la nature humaine, une foule de penseurs: l’homme, disent-ils, est un intermédiaire entre les créatures, familier des êtres supérieurs, souverain des inférieurs, interprète de la nature – grâce à l’acuité de ses sens, à la perspicacité de sa raison, à la lumière de son intelligence -, situé entre l’éternel immobile et le flux du temps, copule ou plutôt hymen du monde selon les Perses, à peine inférieur aux anges selon le témoignage de David. De tels arguments sont certes de taille, mais ce ne sont pas les arguments fondamentaux, je veux dire ceux qui réclament à bon droit le privilège de la plus haute admiration. Car pourquoi ne pas admirer davantage les anges eux-mêmes et les bienheureux choeurs du ciel ?

    Finalement, j’ai cru comprendre pourquoi l’homme est le mieux loti des êtres animés, digne par conséquent de toute admiration, et quelle est en fin de compte cette noble condition qui lui est échue dans l’ordre de l’univers, où non seulement les bêtes pourraient l’envier, mais les astres, ainsi que les esprits de l’au-delà. Chose incroyable et merveilleuse! Comment ne le serait-elle pas, puisque de ce fait l’homme est à juste titre proclamé et réputé une grande grande merveille, un être décidément admirable? Mais ce qu’est cette condition, Pères, veuillez l’entendre de ma bouche; prêtez-moi une oreille bienveillante et ayez la bonté de me pardonner ce discours.

    Déjà Dieu, Père et architecte suprême, avait construit avec les lois d’une sagesse secrète cette demeure du monde que nous voyons, auguste temple de sa divinité: il avait orné d’esprits la région supra-céleste, il avait vivifié d’âmes éternelles les globes éthérés, il avait empli d’une foule d’êtres de tout genre les parties excrémentielles et bourbeuses du monde inférieur. Mais, son oeuvre achevée, l’architecte désirait qu’il y eût quelqu’un pour peser la raison d’une telle oeuvre, pour en aimer la beauté, pour en admirer la grandeur. Aussi, quand tout fut terminé (comme l’attestent Moïse et Timée), pensa-t-il en dernier lieu à créer l’homme. Or il n’y avait pas dans les archétypes de quoi façonner une nouvelle lignée, ni dans les trésors de quoi offrir au nouveau fils un héritage, ni sur les bancs du monde entier la moindre place où le contemplateur de l’univers pût s’asseoir. Tout était déjà rempli: tout avait été distribué aux ordres supérieurs, intermédiaires et inférieurs. Mais il n’eût pas été digne de la Puissance du Père de faire défaut, comme épuisée dans la dernière phase de l’enfantement; il n’eût pas été digne de la Sagesse de tergiverser, faute de résolution, dans une affaire nécessaire; il n’eût pas été digne de l’Amour bienfaisant que l’être appelé à louer la libéralité divine dans les autres créatures fût contraint de la condamner en ce qui le concernait lui-même. En fin de compte, le parfait ouvrier décida qu’à celui qui ne pouvait rien recevoir en propre serait commun tout ce qui avait été donné de particulier à chaque être isolément. Il prit donc l’homme, cette oeuvre indistinctement imagée, et l’ayant placé au milieu du monde, il lui adressa la parole en ces termes : «Si nous ne t’avons donné, Adam, ni une place déterminée, ni un aspect qui te soit propre, ni aucun don particulier, c’est afin que la place, l’aspect, les dons que toi-même aurais souhaités, tu les aies et les possèdes selon ton voeu, à ton idée. Pour les autres, leur nature définie est tenue en bride par des lois que nous avons prescrites : toi, aucune restriction ne te bride, c’est ton propre jugement, auquel je t’ai confié, qui te permettra de définir ta nature. Si je t’ai mis dans le monde en position intermédiaire, c’est pour que de là tu examines plus à ton aise tout ce qui se trouve dans le monde alentour. Si nous ne t’avons fait ni céleste ni terrestre, ni mortel ni immortel, c’est afin que, doté pour ainsi dire du pouvoir arbitral et honorifique de te modeler et de te façonner toi-même, tu te donnes la forme qui aurait eu ta préférence. Tu pourras dégénérer en formes inférieures, qui sont bestiales; tu pourras, par décision de ton esprit, te régénérer en formes supérieures, qui sont divines.»

    O suprême bonté de Dieu le Père, suprême et admirable félicité de l’homme! Il lui est donné d’avoir ce qu’il souhaite, d’être ce qu’il veut. Les bêtes, au moment de leur naissance, apportent avec elles «du ventre de leur mère» (comme dit Lucilius) ce qu’elles posséderont. Les esprits supérieurs furent d’emblée, ou peu après, ce qu’ils sont destinés à être éternellement. Mais à l’homme naissant, le Père a donné des semences de toute sorte et les germes de toute espèce de vie. Ceux que chacun aura cultivés se développeront et fructifieront en lui: végétatifs, il le feront devenir plante; sensibles, ils feront de lui une bête; rationnels, ils le hisseront au rang d’être céleste; intellectifs, ils feront de lui un ange et un fils de Dieu. Et si, sans se contenter du sort d’aucune créature, il se recueille au centre de son unité, formant avec Dieu un seul esprit, dans la solitaire opacité du Père dressé au-dessus de toutes choses, il aura sur toutes la préséance.

    Qui n’admirerait notre caméléon? Ou, d’une manière plus générale, qui aurait pour quoi que ce soit d’autre davantage d’admiration? Asclépios d’Athènes n’a pas eu tort de dire que dans les mystères, en raison de sa nature changeante et susceptible de se transformer elle-même, on désigne cet être par Protée. De là les métamorphoses célébrées chez les Hébreux et les pythagoriciens.

    D’une part, en effet, la plus secrète théologie des Hébreux transforme tantôt Hénoch en un saint messager de la divinité, appelé malakh ha-Shekhinah, tantôt d’autres personnages en d’autres divinités. Les pythagoriciens, d’autre part, font des hommes criminels des bêtes et, si l’on en croit Empédocle, des plantes; à leur imitation, Mahomet aimait à répéter qu’à s’éloigner de la loi divine, on tombe dans la bestialité. Et il avait raison. Car ce n’est pas l’écorce qui fait la plante, mais sa nature stupide et insensible; ce n’est pas le cuir qui fait les bêtes de somme, mais leur âme bestiale et sensible; ce n’est pas son corps arrondi qui fait le ciel, mais la rectitude d’un plan; et ce n’est pas la séparation du corps, mais l’intelligence spirituelle qui fait l’ange. Si donc vous voyez ramper sur le sol un homme livré à son ventre, ce n’est pas un homme que vous avez sous les yeux, mais une bûche; si vous voyez un homme qui, la vue troublée par les vaines fantasmagories de son imagination, comme par Calypso, et séduit par un charme sournois, est l’esclave de ses sens, c’est une bête que vous avez sous les yeux et non un homme. Si vous voyez un philosophe discerner toutes choses selon la droite raison, vénérez-le: c’est un être céleste et non terrestre; si vous voyez un pur contemplateur se retirer, sans souci de son corps, dans le sanctuaire de son esprit, il ne s’agit plus d’un être terrestre ni d’un être céleste, mais d’une divinité plus auguste enveloppée de chair humaine.

    Qui donc s’abstiendra d’admirer l’homme? L’homme qui se trouve à juste titre désigné, dans les textes sacrés de Moïse et des chrétiens, tantôt par l’expression «toute chair», tantôt par l’expression «toute créature», puisque lui-même se figure, se façonne, se transforme en prenant l’aspect de n’importe quelle chair, les qualités de n’importe quelle créature. Aussi le Persan Evantes peut-il écrire, lorsqu’il expose la théologie chaldaïque, que l’homme n’a en propre aucune image innée, mais qu’il en a beaucoup d’étrangères et d’adventices. D’où la formule des Chaldéens: Enosh hou shinnouyim vekammah tebaoth baal hay, «l’homme est un être de nature variable, multiforme et voltigeante».

    Mais à quoi tend tout cela? A nous faire comprendre qu’il nous appartient, puisque notre condition native nous permet d’être ce que nous voulons, de veiller par-dessus tout à ce qu’on ne nous accuse pas d’avoir ignoré notre haute charge, pour devenir semblables aux bêtes de somme et aux animaux privés de raison. Que l’on dise plutôt, avec le prophète Asaph: «Vous êtes tous des dieux et des enfants du Très-Haut»; gardons-nous d’abuser de l’extrême bienveillance du Père, en faisant un funeste usage du libre choix qu’il nous a donné pour notre salut. Qu’une sorte d’ambition sacrée envahisse notre esprit et fasse qu’insatisfaits de la médiocrité, nous aspirions aux sommets et travaillions de toutes nos forces à les atteindre (puisque nous le pouvons, si nous le voulons). Dédaignons les choses de la terre, ne nous soucions pas de celles du ciel et, pour finir, reléguant au second rang tout ce qui est du monde, volons à la cour qui se tient au-delà du monde, près de la suréminente Divinité. C’est là, comme le rapportent les mystères sacrés, que les Séraphins, les Chérubins et les Trônes tiennent le premier rang; quant à nous, désormais incapables de battre en retraite et de supporter la seconde place, efforçons-nous d’égaler leur dignité et leur gloire. Pour peu que nous le veuillons, nous ne leur serons en rien inférieurs.

    Mais de quel moyen disposons-nous, que nous faut-il faire enfin? Voyons ce qu’ils font eux-mêmes, quelle vie ils vivent. Si nous menons cette vie, nous aussi (car nous le pouvons), nous aurons déjà mis notre sort au niveau du leur. Le Séraphin brûle du feu de la charité; le Chérubin brille de la splendeur de l’intelligence; le Trône se dresse dans la fermeté du jugement. Si donc, adonnés à la vie active, nous avons pris soin des choses inférieures en tenant droite la balance, nous serons affermis dans l’immuable solidité des Trônes. Si nous nous sommes mis en congé d’action pour méditer l’ouvrier dans l’oeuvre, l’oeuvre dans l’ouvrier, et si notre activité prend la forme d’un loisir contemplatif, nous resplendirons de toutes parts de l’éclat des Chérubins. Si nous brûlons d’amour pour l’ouvrier lui-même et pour lui seul, c’est de son feu, qui est vorace, qu’à l’image des Séraphins nous serons embrasés soudain. Sur le Trône, c’est-à-dire le «juste juge», Dieu s’assied, juge des siècles. Sur le Chérubin, c’est-à-dire le «contemplateur», il vole; et comme s’il le couvait, il le réchauffe. Car l’esprit du Seigneur se meut sur les eaux, j’entends celles qui sont au-dessus des cieux et qui, selon Job, louent le Seigneur dans leurs hymnes matutinaux. Celui qui est Séraphin, c’est-à-dire «aimant», est en Dieu comme Dieu est en lui, ou plutôt Dieu et lui ne font qu’un. Grande est la puissance des Trônes, à laquelle nous atteignons par le jugement, suprême la sublimité des Séraphins, à laquelle nous atteignons par l’amour. Mais comment faire porter son jugement ou son amour sur ce qu’on ne connaît pas? C’est le Dieu qu’il avait vu que Moïse a aimé; c’est de ce qu’il avait vu dans sa contemplation sur la montagne qu’il a fait, en qualité de juge, une règle pour son peuple. Intermédiaire donc, le Chérubin nous prépare par sa lumière au feu séraphique, tout comme il nous oriente par son éclat vers le jugement des Trônes. Tel est le noeud des premiers esprits, l’ordre palladien, qui préside à la philosophie contemplative: c’est celui que nous devons d’abord briguer et nous efforcer d’atteindre, celui que nous devons comprendre au point d’être ravis au faîte de l’amour, pour en redescendre bien équipés et préparés aux obligations de la vie active. En vérité, si notre vie doit se régler sur le modèle de la vie des Chérubins, il vaut la peine de garder sous les yeux et présentes à l’esprit la nature et la qualité de leur vie, ainsi que leurs actions et leurs oeuvres. Puisqu’il ne nous est pas permis d’y atteindre par nous-mêmes, à nous qui sommes de chair et qui avons le goût des choses terrestres, adressons-nous aux anciens Pères: sur ces questions qui leur sont familières et bien connues, ils peuvent nous donner une foi très riche et assurée.

    […]

    Nul doute, Pères, que des discordes multiples ne nous habitent et que nous n’abritions des luttes intestines plus graves encore que des guerres civiles: si nous voulons en venir à bout, si nous aspirons à cette paix qui peut nous entraîner assez haut pour nous établir parmi les plus nobles créatures de Dieu, seule la philosophie les réprimera en nous et les calmera tout à fait. En premier lieu, si c’est une simple trêve que notre homme demande à ses ennemis, la philosophie morale abattra les élans effrénés de la multiple brute, ainsi que violences, les fureurs et les audaces du lion. Si ensuite, prenant de plus rigoureuses résolutions, nous désirons la sécurité d’une paix perpétuelle, cette philosophie sera à nos côtés et comblera généreusement nos voeux : car une fois abattues l’une et l’autre bêtes, comme par le sacrifice des truies, elle garantira l’inviolabilité d’un traité de paix sacrée entre la chair et l’esprit. Il reviendra à la dialectique de calmer les troubles de la raison qui s’agite, anxieusement, entre les contradictions des discours et les pièges des syllogismes. La philosophie naturelle calmera les conflits d’opinion et les dissensions qui tirent l’âme à hue et à dia, qui la déchirent et la lacèrent. Mais si elle doit les apaiser, c’est en nous invitant à garder en mémoire que la nature, selon Héraclite, est née de la guerre: raison pour laquelle Homère l’appelle «combat». Aussi ne peut-elle, par elle-même, nous apporter le vrai repos, ni une paix solide: cette charge-là et ce privilège reviennent à sa maîtresse, je veux dire à la très sainte théologie. Celle-ci montrera la voie qui mène à celle-là et lui servira de guide, s’écriant de loin à notre approche: «Venez à moi, vous qui avez peiné; venez et je vous rendrai des forces; venez à moi et je vous donnerai la paix que ne peuvent vous donner le monde ni la nature».

    […]

    Les noms sacrés d’Apollon, si l’on cherche à percer leurs significations et les mystères qu’ils recèlent, montrent assez que ce Dieu n’est pas moins philosophe que prophète. Comme Ammonios a suffisamment traité la question, je n’ai aucune raison d’en donner ici un autre exposé; mais ayons bien à l’esprit, Pères, les trois préceptes delphiques, absolument nécessaires à qui va pénétrer dans le saint et auguste temple, non point de l’Apollon des fables, mais du vrai, qui illumine toute âme venant en ce monde: vous verrez qu’ils ne nous invitent à rien d’autre qu’à embrasser de toutes nos forces la philosophie tripartite, objet de la présente discussion.

    Car le fameux medèn ágan, autrement dit «rien de trop», prescrit justement la norme et la règle de toutes les vertus par le calcul du juste milieu, dont traite la morale. Puis le gnôthi seautón, autrement dit «connais-toi toi-même», nous incite et nous exhorte à l’étude de la nature entière, dans laquelle la nature de l’homme occupe une position intermédiaire et pour ainsi dire mixte; se connaître, c’est en effet tout connaître en soi, comme l’ont écrit d’abord Zoroastre, puis Platon dans l’Alcibiade. Enfin, éclairés par cette connaissance grâce à la philosophie naturelle, désormais proches de Dieu, c’est par la salutation théologique Ei, autrement dit «tu es», que nous nous adresserons avec familiarité – et donc avec bonheur – au véritable Apollon.

    Consultons aussi le très sage Pythagore, sage surtout parce qu’il ne s’est jamais jugé digne du nom de sage. Il nous conseillera tout d’abord de ne pas nous asseoir sur le boisseau, autrement dit de ne pas renoncer, en restant paresseusement assis sans rien faire, à la partie raisonnable de l’âme qui lui permet de tout mesurer, juger et examiner – mais au contraire de la diriger assidûment et de la mettre en branle par l’entraînement et la régulation dialectiques. Puis il nous signalera deux pratiques à éviter tout particulièrement: uriner contre le soleil et se couper les ongles pendant les sacrifices. Mais quand nous aurons, grâce à la morale, évacué le flux désirant des jouissances débordantes, quand nous aurons coupé le bout de nos ongles qui sont comme les saillies aiguës de la colère et les aiguillons de la passion, alors seulement nous commencerons à participer aux mystères sacrés de Bacchus – j’entends ceux dont il a été fait mention – et nous aurons tout loisir de contempler celui qui porte à bon droit le titre de père et de guide, le Soleil. Enfin, il nous conseillera de nourrir le coq, autrement dit de repaître la partie divine de notre âme de la connaissance du divin, comme d’un aliment consistant et d’une céleste ambroisie. Ce coq, c’est celui dont la vue suscite chez le lion – autrement dit, en toute puissance terrestre – terreur et révérence. C’est ce coq qui a reçu, lisons-nous dans Job, le don de l’intelligence. C’est au chant de ce coq que l’homme égaré revient à lui. Au point du jour, c’est ce coq qui s’unit aux astres du jour pour entonner quotidiennement le Deum laudamus. Au moment de mourir, espérant lier la divinité de son âme à la divinité du monde supérieur et désormais à l’abri de tout risque de maladie, c’est ce coq que Socrate a assuré devoir à Esculape, autrement dit au médecin des âmes.

    […]

    Lire le texte intégral sur http://www.lyber-eclat.net/lyber/mirandola/pictrad.html

    Commentaires

    Pascale Frémond

    Bonjour,

    Merci d’avoir partagé cette magnifique traduction. Ce texte a-t-il été publié en version papier?

    Merci d’avance, cordialement,

    Pascale Frémond

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